Une figure paternelle
Afron est un petit garçon de trois ans arrivé avec sa mère dans notre centre de jeunes filles-mères. Il était très renfermé et méfiant- seul garçon parmi les nombreuses filles-mères et enfants. Il avait du mal à se réjouir et il était toujours dans son coin, tout triste. J’ai décidé de le prendre avec moi chaque matin pour nous promener et jouer ensemble.
Le fait d’avoir une figure paternelle, à laquelle il pouvait s’identifier, semble l’avoir complètement changé au point qu’il s’est mis à apprendre facilement le français avec moi. Il est devenu tellement souriant que sa joie était contagieuse. Aujourd’hui il est retourné au village avec sa mère, mais il reste présent dans nos pensées.
L’aumônier du centre d’accueil
La maman de Marie Madeleine
La maman de Marie Madeleine était une fille de la rue. Violée et enceinte, elle a ensuite été admise dans notre centre jusqu’à son accouchement.
Après être sortie de notre centre avec son enfant, elle a vécu dans une pauvreté profonde. Huit ans plus tard nous avons accueilli sa fille, Marie Madeleine, pour la scolariser. Quasi analphabète, on l’a quand même mise en 3ème année, CE1. Depuis deux ans qu’elle est avec nous on constate une grande évolution au niveau de ses études et de sa personnalité.
Alima
Alima est née au Mali. Après le décès de sa mère, elle a été récupérée par son oncle maternel qui l’a considérée comme sa propre fille, mais à cause de malentendus dans la famille, elle s’est retrouvée à la rue à douze ans pour un certain temps. Depuis deux ans elle est avec nous et scolarisée. Elle fait partie des meilleures élèves de sa classe.
Marie
La petite Marie est née dans notre centre d’accueil, à Bamako. Elle est arrivée dans le ventre de sa mère, Anastasie, abandonnée par le papa de l’enfant.
Aujourd’hui Marie a huit ans, elle est très brillante à l’école, en troisième année (C-1), toujours première de sa classe. Marie est une petite toujours joyeuse qui met de l’animation.